L’IA déchaîne les passions au point qu’il est presque impossible d’aborder le sujet dans le monde ludique francophone. Certains appellent au boycott tandis que d’autres se moquent. Les premiers projets faisant appel à l’IA enflamment les réseaux sociaux. Les arguments fusent autant que les insultes et les menaces.

Derrière cette ambiance délétère se cache une réalité complexe, mais aussi des peurs légitimes. Le sujet est impossible à résumer en un argument massue qui clôturerait le débat et désignerait un vainqueur, le chevalier blanc.

Par cet article, je n’ai pas la prétention de réaliser cet arbitrage. Mon intention est de reprendre les principaux arguments et problèmes que j’ai pu lire ici et là et de les objectiver autant que possible. L’objectif est de nourrir votre réflexion et de vous permettre de forger votre propre opinion. Je conclurai par des pistes personnelles.

Vous qui me suivez depuis presque un an, vous aurez remarqué qu’il n’y a plus d’activité sur le blog depuis le mois de juillet. Sans m’étaler, j’ai été confronté à des moments de vie où je n’avais plus la capacité d’écrire. Merci à vous d’être encore là et bienvenue aux nouveaux venus.
La bonne nouvelle, je suis de retour et je ne compte pas arrêter. Et j’ai de nombreux projets dans les cartons.

Depuis leurs apparitions, les IA génératives ne cessent de susciter le débat. Notre communauté rôliste n’y échappe pas.

Au-delà de pures postures de rejet, que je comprends très bien, il n’empêche qu’il s’agit d’outils pouvant nous apporter une aide précieuse pour notre passion. Cela demande cependant d’en comprendre un minimum les implications de ce que l’on fait, les limites et d’apprendre quelques astuces pour améliorer la pertinence du contenu.
C’est ainsi que, après un chapitre sur les limites, je vous partagerai comment générer des images pertinentes, se documenter et s’inspirer et même faire du solo avec l’IA comme outil.